CHAPITRE IX
Une aube dorée s’était levée sur la Place de l’Amitié, mais l’obscurité et le danger y régnaient toujours, et plus Luke et Mara approchaient de la scène de crime, plus l’atmosphère était sinistre.
Une escouade de robots-policiers interdisait l’accès au sentier aux deux extrémités, pendant que des droïdes scientifiques à l’allure d’araignées s’agitaient autour des haies d’intimité qui le bordaient. Deux détectives, un Bith à la tête énorme et un Rodien couvert d’écaillés vertes, comparaient leurs notes à l’intérieur du cordon de sécurité.
— C’est mauvais, dit Mara. Je crois que nous allons découvrir pourquoi nous ne trouvons pas Tresina dans la Force.
— Moi aussi, répondit Luke. Je n’ai pas aimé le ton de cette standardiste de la sécurité.
Mara lui jeta un coup d’œil, fronçant les sourcils.
— Quel genre ?
— Surpris. Peut-être même incrédule.
Ses premières paroles avaient été pour assurer Luke que son fils n’était « pas impliqué » dans l’incident. Refusant de répondre à ses questions, elle lui avait ensuite demandé s’il savait où était Maître Lobi, puis elle l’avait prié de rencontrer deux détectives sur la Place de l’Amitié.
Mara avait aussitôt contacté Ben, qui à leur grand soulagement était sain et sauf et en route pour un rendez-vous important avec Jacen.
Ils atteignirent le barrage, et l’un des robots-policiers fit un scan rétinien à Luke, avant de s’écarter pour les laisser passer.
— Les inspecteurs Raatu et Tozr vous attendent, dit-il, montrant le Rodien, puis le Bith. Rappelez-vous que selon la loi vous devez répondre à toute question par la vérité ou pas du tout. Cependant, refuser de répondre peut donner lieu à un mandat d’arrêt pour interrogatoire.
— Depuis quand ? demanda Mara.
Un rayon jaillit du viseur du robot et la frappa dans l’œil.
— Mara Jade Skywalker ?
— Réponds à ma question, mémoire à puces.
— Considère ça comme un « oui », dit vivement Luke. Depuis quand garder le silence est-il suspect ?
Le robot-policier ne détourna pas son attention de Mara.
— La Clause de Silence Suspect a été ajoutée à la Loi de Loyauté Galactique à 03:20 ce matin.
— Au milieu de la nuit ! s’étonna Mara. Comment ont-ils pu obtenir un quorum ?
— Selon la Clause sur les Moyens Donnés à la Police de la Loi de Loyauté Galactique, un quorum n’est plus nécessaire pour approuver une législation antiterroriste.
— Et quand est-ce passé ? fit Mara, sarcastique.
— Hier à 18:27, répondit le robot. Par cinq votes, malgré le boycott de la délégation bothane.
— Merci pour ces informations, dit Luke, prenant Mara par le bras et l’entraînant vers les détectives. Il est toujours bon de se tenir au courant des lois.
— Surtout quand elles ne cessent de changer, marmonna-t-elle entre ses dents.
— Vous pouvez demander à n’importe quel droïde de la police de vous donner les dernières mises à jour, dit le robot-policier dans leur dos. Toute question sera notée dans votre dossier.
— Merveilleux, grogna Mara.
Luke trouvait son attitude un peu surprenante. Mara soutenait généralement une réponse ferme au terrorisme. Mais en tant qu’ancienne Main de l’Empereur, elle savait combien il était facile d’abuser du genre d’informations que le gouvernement rassemblait sous le couvert de la Loi de Loyauté Galactique. Chaque année, Mara donnait une conférence à l’Académie pour enseigner aux jeunes Jedi à utiliser les banques de données pour trouver ceux qu’ils recherchaient.
Les deux détectives se turent quand ils virent les Skywalker approcher. Le Bith tendit une main aux doigts délicats à Luke, puis à Mara.
— Maître Skywalker et Maître Skywalker, merci d’être venus. Je suis Chai Tozr. (Il montra son compagnon :) Voici mon coéquipier, Gwad Raatu.
Au lieu de les saluer, Raatu remua son museau écailleux, soupçonneux.
— Connaissez-vous une certaine Tresina Lobi ?
— Bien sûr qu’ils la connaissent, intervint Tozr. C’est un Maître Jedi.
— Correct, dit Luke, sentant l’excitation du Rodien, dont les instincts de chasseur avaient été éveillés et qui désormais traquait sa proie. Elle siège au Conseil Jedi, en fait.
— Plus maintenant, rétorqua Raatu, qui continuait d’observer leurs visages, agitant la main vers une haie. Un droïde jardinier l’a trouvée.
— Montre un peu de respect, Gwad ! (Les bords des plis des joues de Tozr bleuirent d’embarras.) Je suis navré, mon partenaire croit que tout le monde est suspect.
— Parce que tout le monde est suspect, insista Raatu, dont les yeux noirs ne quittaient pas Luke et Mara. Où étiez-vous tôt la nuit dernière ?
Tozr exhala dans un sifflement exaspéré.
— Gwad ! (Il tourna son énorme tête vers les Skywalker.) Vous n’êtes pas obligés de répondre.
— Nous y tenons.
Luke sentait la colère monter en lui, et elle n’était pas dirigée contre le Rodien. Le tech du centre de communications Jedi avait laissé un rapport détaillant la transmission interrompue de Maître Lobi. Il savait donc ce qui était arrivé à Tresina – et qui en était responsable.
— J’avais une réunion importante avec le Chef d’État Omas qui a duré jusqu’à minuit. Mara était avec moi.
— Si vous voulez qu’il confirme, appelez son bureau. (La voix de Mara était tranchante et sarcastique – un signe de la peine et de la colère qu’elle éprouvait, et que Luke sentait à travers la Force.) Demandez le Chef de l’État.
Raatu fit pivoter ses antennes en forme de paraboles vers elle.
— Pourrais-je lui parler personnellement ?
— Non ! s’écria Tozr, avant de se tourner vers Luke. Écoutez, quelqu’un a assassiné l’ambassadeur bothan la nuit dernière, et notre supérieur veut autant d’inspecteurs que possible sur cette affaire. Alors si vous voulez vous charger vous-mêmes de cette enquête, dites...
— C’est nous, la loi sur Coruscant ! objecta Raatu. Pas les Jedi !
Le Bith regarda son coéquipier.
— Quelqu’un a tué un Maître Jedi, fit-il, si agacé que sa voix tremblait. Même si nous trouvons le coupable, pourrons-nous l’arrêter ?
Le museau de Raatu s’élargit d’excitation.
— Tu as peur de relever un petit défi ?
— Pour le moment, nous devrions tous travailler ensemble, suggéra Luke, montrant la haie du geste. Vous avez commencé à relever des indices, et les Jedi pourront vous apporter leurs propres ressources.
Raatu jeta un regard plein de ressentiment à Tozr, puis lâcha un grognement dégoûté.
— Vous ne serez que des observateurs.
— Je suppose que c’est mieux que suspects, rétorqua Mara, qui se tourna ensuite vers Tozr. Montrez-nous la scène.
— Vous y êtes, répondit le Bith, montrant le sentier, puis les haies de blars. Il semble que les suspects aient été en embuscade.
— Les ? intervint Luke.
— Le pluriel vous dérange, Skywalker ? fit Raatu, fixant ses yeux exorbités sur Luke. Auriez-vous quelque chose à nous avouer ?
— Non, continuez. Je sautais aux conclusions, et nul n’a rien à y gagner.
Il comprenait que l’interruption avait été une erreur, et pas seulement parce qu’elle avait éveillé les soupçons du Rodien. Il pouvait sentir le regard de Mara, qui se demandait ce qu’il lui avait caché.
— L’un se tenait là, dit Tozr, montrant un blar près duquel un droïde scientifique faisait des moulages d’empreintes. Et l’autre ici.
Il indiqua un autre arbuste, plus près, où travaillait un autre droïde.
— Quelle espèce ? demanda Mara.
— Humaine ou quasi humaine, répondit Raatu. Difficile à dire, à cause des chaussures, mais tous deux étaient probablement des femelles, et légères – les empreintes sont petites et peu profondes.
— L’une d’elles a un pied déformé – son poids n’appuie jamais sur l’avant de la semelle, ajouta Tozr. (Faisant signe aux Skywalker de le suivre, il traversa la haie.) Nous pensons que votre Jedi a compris qu’il se passait quelque chose et elle s’est glissée derrière elles.
— Dommage qu’elles l’aient vue venir, renchérit Raatu, à la traîne. Mais il ne semble pas qu’elle ait souffert très longtemps.
Ils émergèrent au milieu d’un parterre de chrysanthus. Deux droïdes médicaux attendaient à l’écart avec un brancard et un aéroglisseur pendant que les scientifiques continuaient de relever les indices et holo-enregistraient les moindres détails de la scène de crime.
Au centre du parterre, toujours vêtu de ses robes de Jedi, gisait le torse d’une grande Chev, à quelques mètres de ses mollets et de sa tête. Ses yeux sans vie étaient encore écarquillés de surprise. Il n’y avait nul signe de son sabre laser ou du reste de son matériel.
Luke sentit son estomac se serrer.
— C’est un message. (Il voulut approcher du cadavre, mais un droïde lui barra la route.) Elle joue avec moi.
— Elle joue avec vous ? répéta Raatu. Qui donc ?
— Une minute. (Mara contacta Luke à travers la Force, s’assurant qu’il pouvait sentir sa suspicion – et son irritation grandissante.) Comment cela peut-il être un message, Luke ? De Lumiya ?
— J’en ai peur. Je crois qu’elle nous dit qu’elle peut avoir Ben n’importe quand.
— Qu’est-ce que ça a à voir avec Ben ? demanda-t-elle. Tu n’as pas intérêt à t’être servi de notre fils comme appât !
— Non, répondit Luke. (Il n’avait pas parlé à Mara de la mission dont il avait chargé Tresina, car ils étaient en désaccord au sujet de Jacen.) Mais j’ai demandé à Tresina de garder un œil sur lui, parce que je pensais que Lumiya pourrait vouloir l’utiliser contre moi.
— C’est pour ça que tu m’as dit d’amener mon shoto ? s’enquit-elle, faisant référence au sabre laser court qu’elle avait fabriqué pour combattre le fouet laser de la Sith. Parce que tu savais que Lumiya avait quelque chose à voir avec la mort de Tresina ?
— Et j’avais raison, non ? dit-il, haussant les épaules.
— Et alors ? fit Mara. Tu aurais dû me faire part de tes soupçons.
Il soupira.
— J’ai dit que ce serait une bonne idée de le surveiller. Tu as répliqué que je cherchais une excuse pour espionner Jacen. (Il marqua une pause et, ressentant l’intérêt que Raatu portait à leur conversation, rappela silencieusement à Mara qu’ils n’étaient pas seuls.) D’ailleurs, ce n’est pas ce qui te rend si furieuse.
Elle lui adressa un regard significatif – il ne s’en tirerait pas si facilement – mais elle avait compris l’avertissement.
— Je suppose que non, admit-elle.
— Si je comprends bien, cette Lumiya est notre principal suspect ? demanda Tozr. Qui est-ce ?
— Une ancienne petite amie de Luke, dit Mara.
Les antennes de Raatu se dressèrent.
— Ah... ça explique tout. (Il leva le bras et dicta une note dans le datamicro de sa manche, puis il montra le corps de Lobi de la main.) Et Maître Lobi était votre nouvelle conquête ?
Au lieu de répondre, Mara se tourna vers Luke, haussant un sourcil.
— Pas du tout ! se défendit-il. Mara est – euh, Mara est ma femme. Je n’ai pas de petite amie.
Raatu haussa les épaules.
— Que sais-je des mœurs Jedi ? fit-il. Et avec la plupart des humains, c’est le sexe ou l’amour.
— Dans quatre-vingt-sept pour cent des cas, acquiesça Tozr, hochant sagement la tête. L’épice arrive en seconde position, mais loin derrière.
— Pas cette fois, insista Luke. Il s’agit de vengeance.
— Mais se venger de quoi ? demanda Tozr. Et comment votre fils est-il impliqué ?
— Lumiya était une apprentie Sith, expliqua-t-il. Je l’ai abattue et j’ai aidé à renverser l’Empereur. Ben n’est qu’un moyen pour m’atteindre.
— Très bien, Maître Skywalker, dit Raatu. Mais pour l’instant, nous ne négligerons aucun motif.
— Une idée concernant l’identité de sa complice ? interrogea le Bith.
La voix coléreuse de Mara s’éleva derrière Luke, et il s’avisa qu’elle s’était éloignée et criait presque dans son comlink.
— Je suis bien plus que la mère de Ben, caporal Lekauf. Je suis Maître Mara Jade Skywalker de l’Ordre Jedi.
Luke n’entendit pas la réponse du caporal.
— Si vous savez qui je suis, vous devez savoir qu’il vaut mieux me dire pourquoi le comlink de mon fils est injoignable – à moins que vous ne vouliez passer les six prochaines semaines dans une cuve de Bacta pendant que les parties de votre corps que j’aurais découpées repousseront ! (Elle regarda en direction du cylindre argenté géant du Centre de Justice Galactique.) Je peux être là dans trois minutes.
Il y eut une courte pause.
— Bien sûr que ce comlink est sécurisé !
Le caporal parla de nouveau.
— Il fait quoi !
Le caporal répéta ce qu’il venait de lui dire, et la colère de Mara se dissipa.
— Je vois. Eh bien, assurez-vous qu’il me contacte dès qu’il rentrera. (Mara se tut, puis reprit :) À l’instant où il rentrera, caporal Lekauf. Me suis-je bien fait comprendre ?
Mara ferma son comlink et sembla surprise que Luke et les détectives l’observent. Elle fronça les sourcils.
— Je veux juste m’assurer que Lumiya ne délivrera pas le reste de son message.
— Et comment en es-tu sûre ? demanda Luke.
— Le caporal Lekauf s’est montré très convaincant. Apparemment, Jacen a emmené Ben sur la Base Crix.
— La Base Crix ? répéta Raatu. Pourquoi ?
Mara jeta au Rodien un regard signifiant : Ne soyez pas stupide !
— Il n’allait pas me le dire, n’est-ce pas ?
Plus connue sous le nom de Réserve Militaire du Général Crix Madine, la Base Crix avait été construite pendant la première vague de réorganisation de la Flotte entreprise au début de la guerre contre les Yuuzhan Vong. C’était un immense complexe de hangars orbitaux où logeaient les Troisième et Huitième Flottes, ainsi que la mystérieuse Neuvième Flotte. On y trouvait aussi les quartiers généraux de deux unités de combat d’élite, les Rangers de l’Espace et le Corps Gamma. Et comme le leur avait révélé Omas durant leur entretien, la veille, le tout nouveau Destroyer Stellaire de classe impériale assigné à la GAG, l’Anakin Solo.
— C’est peut-être une bonne chose, dit Luke, qui pensait que Jacen avait emmené Ben à bord de l’Anakin pour sa croisière de rodage. Au moins, nous savons que Lumiya ne pourra pas l’atteindre où il est.
— Vraiment ? fit Mara. La sécurité de la base n’a pas réussi à m’arrêter.
— Non, mais il faut du temps pour la contourner, souligna-t-il. (Il ne mentionna pas le vaisseau, car Tozr et Raatu n’avaient pas l’habilitation pour connaître son existence.) Et ça comporterait des risques qu’elle ne rencontrerait pas ailleurs.
Mara considéra cela une seconde et hocha la tête.
— D’accord. Où veux-tu en venir ?
— C’est notre chance. Jusqu’à ce que Ben revienne, c’est juste elle et nous.
— Et nous, rappela Raatu. Cette Lumiya est notre suspecte.
— Croyez-vous pouvoir identifier votre ancienne petite amie ? (Tozr sortit un gros datapad de la poche de son uniforme froissé et commença à entrer des codes.) Il y avait beaucoup de brouillard la nuit dernière, mais les caméras de sécurité ont de bons filtres. Ici, nous sommes dans un coin mort, mais peut-être pourrons-nous la voir ressortir.
— Oui, je la reconnaîtrais si je la voyais, affirma Luke, allant se camper près du Bith. Mais elle ne sera pas visible.
— Non ?
— Elle est trop douée pour ça, dit Mara en se joignant à eux. Puis-je ? ajouta-t-elle, tendant la main vers le datapad.
Tozr parut hésiter, puis il obtempéra. Mara entra plusieurs codes, faisant apparaître l’entrée la plus proche du Temple Jedi. Il ne fallut pas longtemps pour que Ben apparaisse à l’écran, suivi par Maître Lobi à distance discrète. Mais ils ne virent aucun signe de Lumiya – ou de la seconde tueuse –, même quand ils visionnèrent les prises de vue des deux autres caméras antiterroristes.
Luke vérifia l’heure en bas de l’écran.
— Il est trop tôt. Le message de Tresina nous est parvenu à dix-neuf heures vingt-deux.
— Quel message ? s’enquit Raatu.
— Une transmission codée pour dire qu’elle avait vu Lumiya, répondit-il.
— Quoi d’autre ? demanda le Rodien.
— C’est tout. Seulement que j’avais raison et que Lumiya surveillait Ben. Puis elle a été coupée.
— Pourtant cette femme ne suivait pas votre fils quand il a quitté le Temple Jedi, observa Tozr. (Il tapota l’écran du bout du doigt.) Elle l’attendait à l’intérieur de la place.
— En effet. (Le ton de Mara était aussi glacial que le nœud dans l’estomac de Luke.) Je n’aime pas ça. Elle savait où il devait se rendre.
— Nous avons dit qu’il s’agissait d’une embuscade, rappela Raatu. Les deux tueuses attendaient Maître Lobi cachées dans les haies.
— Selon toute apparence, acquiesça Luke, se tournant vers Mara. Trouvons par où Lumiya est arrivée.
Elle chargea les films des autres entrées et les passa en accéléré. Enfin, une ligne de statiques zébra l’écran, et elle fit un arrêt sur image.
— Dix-neuf heures quatorze, annonça-t-elle.
— Huit minutes avant le contact avec Tresina, dit Luke. Ça colle.
— Ce n’est qu’un bug, dit Tozr.
— C’est un flash créé par la Force, corrigea Luke. Cela sert à empêcher une caméra d’enregistrer votre image quand vous passez dans son champ.
Mara vérifia le code au bas de l’écran, puis demanda au Bith :
— Est-ce la Porte de la Cité Galactique ?
— Oui, acquiesça-t-il.
— Alors nous avons de la chance, dit Raatu. (Il prit le datapad des mains de Mara et appela un plan de la surveillance.) La Cité Galactique est l’endroit où se concentrent les dignitaires. Il y a des « yeux » partout.
Il fit défiler les enregistrements de toutes les caméras aux alentours de l’entrée concernée jusqu’à ce qu’il ait trouvé un autre « bug ».
— Dix-neuf heures six, dit-il en regagnant le sentier. (Sans attendre, il se mit en marche vers la Cité Galactique.) Nous avons une piste.